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Le football et la politique

1815059632_small_2.jpgUn curieux sondage a eu lieu en Espagne récemment, sur fond à la fois de Coupe du monde de football exemplaire, pour son équipe, et de désordres politiques profonds, chez elle.

 

Selon ce sondage, environ 63 % des espagnols penseraient que l’équipe espagnole, “la Roja”, symbolise l'union de l'Espagne, et environ 56% qu'elle offre aux politiciens un bel exemple d’unité, alors que l'Espagne est tiraillée notamment par ses vieux démons d’indépendantisme, au Pays Basque et en Catalogne.

 

Le journal La Razón note :

 

« L’Espagne a offert mercredi [contre l’équipe allemande] un exemple d’unité. Les idéologies sont restées en retrait, ainsi que les intérêts partisans, la politique… Le sentiment espagnol était celui d’un orgueil légitime, et il était placé au-dessus de tout. La “Rojigualda” [NdT : le drapeau espagnol], bien souvent reléguée par d’étranges complexes ou des rhétoriques identitaires, retrouvait ici sa place dans les rues. Tous voulaient être l’Espagne, tous étaient l’Espagne et voulaient le montrer, sans complexe ».

 

Puis il poursuit, non sans lyrisme :

 

L’une des clés de la Sélection nationale est la bonne ambiance qui règne entre tous les joueurs. Ils sont une équipe avec des majuscules. Leur sélectionneur, Vincente del Bosque, répète que dans cette équipe, personne ne pense à soi-même, mais au collectif. Même David Villa, le “Pichichi” [NdT : trophée qui récompense le meilleur buteur de la Ligue espagnole] de la Sélection et du mondial, affirme que ce qui importe n’est pas celui qui marque dans le but adverse mais l’intérêt du groupe. Les valeurs de l’engagement, de l’union, de l’optimisme, le besoin de prendre du plaisir à jouer et de le faire bien transforment leur jeu en quelque chose d’épique, en art. Cette union, exprimée sur le terrain de jeu, est celle qui fait tant défaut sur celui de la politique. C’est pourquoi 56,3% des citoyens pensent que le travail de la Sélection nationale, dans lequel a été démontré que l’union fait la force, devrait servir de leçon aux politiciens espagnols. »

 

Intéressant, non ? Que dire alors de la Sélection française, de ses grenouillages d’“ego” et d’ambitions personnelles, dans une formation qui n’a jamais été une équipe, sous la direction sans autorité d’un entraîneur autoritaire qui n’a jamais été un chef, donnant le sentiment qu’il lui suffisait de croire à ses propres discours pour embellir la réalité ? Un miroir peut-être bien exact de la situation de notre propre classe politique. Le sport, décidément, réserve parfois d’étonnantes leçons de chose.

 

 ALLEZ L'ESPAGNE !

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L
<br /> <br /> avec pulpo on compte sur eux ! Viva Espagna .... ole et que le meilleur gagne !<br /> <br /> <br /> <br />
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