Rachida Dati de plus en plus décevante...

    Où l'on apprend qu'elle a menti ou joué d'une bien trompeuse ambiguïté sur son CV pour entrer à l'Ecole Nationale de la Magistrature... Le Canard enchainé publie cette semaine le CV litigieux, en réponse au démenti apporté par l'intéressée quant à l'existence de la mention litigieuse. Bon ! Péché de jeunesse, pourrait-on dire, mal géré par une ministre débordée...

    Mais là où l'on touche un sommet de médiocrité - euphémisme de tolérance ! - c'est que le ministre aurait (Source Libération - ICI) appelé le journal pour s'indigner de la révélation d'une information (qui ne relève pourtant pas de la vie privée) en lui reprochant de s’intéresser à son parcours en raison de ses origines (ce qui manque d'autant moins de piquant qu'elle s'adresse au Canard !) ! Heureusement, fort de son indépendance partisane avérée, le journal n'a pas eu peur de répondre par une évidence pourtant si méprisante du politiquement correct : « Refrain connu. Seule solution, ne parler de la ministre qu’en termes élogieux et pratiquer la discrimination ministérielle positive.» Oui, mais la démocratie, ça ne marche pas comme cela.

    Quel dommage que toute la presse ne puisse être flanquée à la porte comme un cabinet ministériel et que l'ingratitude populaire lui rende difficilement tolérable les colères "oukasiènes" de ses élites naturelles...

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Hermas pour J-J L

20/12/2007 09:30

Ce message a été reçu par courriel et nous pensons respecter le souhait de son auteur en l'affichant en commentaire, ce qu'il n'est pas parvenu à faire :"BonjourEn clicquant sur le lien (source Libération) de votre article, le journal écrit :«M.B.A. du groupe H.E.C.» avec la mention «ancienne élève de lInstitut supérieur des affairesEn consultant Wilkipedia, il apparaît que le Groupe HEC rassemble effectivement plusieurs écoles dont l'institut supérieur des affaires (ISA) et qu'il est proposé un cursus aboutissant notamment à un MBA.Tout recruteur sait bien que lorsque la citation d'un diplôme s'accompagne d'une mention complémentaire, cela signifie que le candidat met en valeur le cursus qu'il a suivi mais sans avoir obtenu le diplôme. Et ce point est vérifié attentivement lors de l'entretien.Il n'y a rien de répréhensible en cela, c'est une manière de souligner un effort accompli.Par ailleurs, dans le cv il est bien fait état d'un diplôme du GROUPE HEC, cela aurait différent si par exemple il avait été porté HEC tout court.Il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat ou d'être déçu.Mais cette façon de présenter les choses n'est pas étonnante de la part du Canard et de Libération.

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La rédaction

20/12/2007 09:41

Bonjour et merci de votre sympathique message.Même si nous connaissons les limites de l'objectivité des deux organes de presse en question, je me permettrais d'ajouter trois précisions :- D'une part, cette affaire a été sortie par l'Express, dont l'intégrité rédactionnelle semble moins contestable ;- D'autre part, il n'en reste pas moins que jouer de l'ambiguité n'est pas nécessairement une vertu ;- Enfin, et en tout état de cause, il me semble que la réaction de Mme Dati n'est pas admissible, quel que soit le bien fondé de ses actes : nier, puis admettre un fait, d'une part, réagir avec emportement et faire un procès d'intention facile, d'autre part, me parait difficilement justifiable, surtout lorsque l'on est Garde des Sceaux, que l'on a les moyens de se défendre autrement...Cela étant, je partage votre conclusion : tout cela n'est pas bien grave, même si cela ajoute encore un peu à un comportement et à une politique discutable .In fine, je vous souhaite un très joyeux Noël , vous remercie de votre message et vous invite à ne pas hésiter à nous faire part de vos commentaires, directement ou par courriel. Joyeux Noël !

31/10/2007 17:13

Vraiment nul. Mais faut-il s'en étonner ? Mme Dati a un sacré tempérament, c'est sûr et un mérite certain vu ses origines on ne peut plus modestes (parents analphabètes). Merci, en passant, à l'école catho où elle a fait ses études. Cela dit, pour tout bagage juridique, elle n'a qu'une maîtrise de droit public, obtenue sur équivalences, et deux ans d'exercice de profession, obtenue après une entrée à l'ENM sur titre... et probablement pas mal de piston. Comment s'étonner que les magistrats, dès le début aient vu d'un mauvais oeil ce qui ressemblait fort à une arriviste (courageuse et tenace, certes) n'y connaissant pas grand chose au droit, ce qu'elle s'est appliquée à démontrer ? Décidément, tout ça est mina&ble !!

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