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Une idée de cadeau en cette fin d'année ? Aidons Mgr J. Masson

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En cette fin d’année chacun prépare des cadeaux pour sa famille, prépare les fêtes qui approchent à grands pas.

 

Il nous est venu l’idée de vous apporter la suggestion suivante : celle d’offrir à Mgr Masson une petite aide (ou une grande !) en lui adressant pour vous, pour les vôtres, pour vos défunts, des intentions de messe.

 

Comme chacun sait, le prêtre reçoit à cette occasion ce que l’on appelle des “honoraires de messe”. L’expression, à dire vrai, est malheureuse car elle sent sa “profession libérale”, comme lorsqu’on parle des honoraires d’un médecin, ou d’un avocat. On en induit alors que l’honoraire en question est le “prix” de la messe, une messe qu’on achète en quelque sorte, ou un prix que l’on paye pour acheter un service rendu.

 

En réalité, plutôt que d’utiliser cette expression d’honoraires de messe, mieux vaudrait parler “d’offrande” de messe. L’offrande en question a une double vocation, l’une principale, l’autre accessoire.

 

La vocation principale de l’offrande est celle de se rapporter au culte lui-même. Dans l’Ancienne Alliance déjà, les fidèles offraient, pour être unis aux sacrifices qui avaient lieu dans le Temple, les prémices des produits de la terre, des animaux. Cette destination, cette affectation du don le rendait “saint”, par proximité au sacré auquel il était réservé. Les premiers chrétiens faisaient de même, en apportant du pain, du vin, ce qu’évoquent encore dans le rituel de la messe l’apport des “oblats”, qui sont unis au Sacrifice par excellence, celui du Christ, renouvelé sur l’autel. La pratique qui consiste à déposer le fruit de la quête au pied de l’autel avant d’entrer dans le Canon de la messe entre pleinement dans cette tradition immémoriale.

 

Il n’en est pas autrement pour les offrandes attachées aux messes que l’on demande au prêtre de célébrer. C’est un don qui est offert, tiré de soi-même, de son travail, de ses biens, pour être associé au Don par excellence, dont il tire son sens et sa valeur. Ce n’est donc pas seulement une somme versée, un prix payé. Le prix d’ailleurs, en cet ordre, c’est le Christ qui l’a payé pour nos péchés, et l’offrande vient s’associer à son Sacrifice, en reconnaissance de sa valeur infinie, comme les Anciens offraient leurs dons en reconnaissance de la majesté infinie de Dieu.

 

Cette offrande qui nous faisons est offerte à des intentions particulières, que le prêtre est absolument tenu de respecter. Cette intention fait ainsi en quelque sorte tendre les mérites infinis du Sacrifice même du Christ en faveur de la ou des personnes pour lesquelles la messe est demandée. Le don offert trouve ainsi dans le Sacrifice une surélévation infinie en Don offert pour ces intentions, pour votre famille, vos enfants, vos défunts.

 

La vocation accessoire de l’offrande est celle d’apporter une aide au prêtre qui célèbre les saints mystères. Il est juste que celui qui vit pour le sacrifice de l’autel soit aidé par les fidèles pour ce service qu’il rend à l’Eglise entière. La pénurie de prêtres, qui fait mieux saisir aux esprits de foi, en quelque sorte par le vide laissé, la place que le prêtre doit occuper, permet de mieux comprendre la nécessité de le soutenir dans sa vie. C’est une œuvre de miséricorde, et c’est même une œuvre de justice.

 

Les prêtres ne “travaillent” pas au sens économique que ce terme a reçu dans nos sociétés. Mais il se dépense néanmoins. Du moins en est-il ainsi des prêtres fidèles à leur vocation. Ils étudient, pour nous, ils vivent pauvrement – s’ils sont dignes de leur vocation – pour nous. Ils passent de longues heures au confessionnal, sous la même condition, pour nous, pour nous recevoir, nous permettre d’être réconciliés avec Dieu, pour nous guider. Ils nous accueillent dans l’Eglise au baptême, nous accompagnent dans la maladie, nous apportent les réconforts de l’Eglise à la mort. Et chaque jour de nos jours empressés, ils suppléent nos carences, nos agitations, nos temps souvent vides de substance par leur présence à Dieu, leur prière régulière, leur veille pour et au nom de l’Eglise.

 

Tout cela s’entend bien sûr, encore une fois, du prêtre fidèle, qui vit ainsi une vocation de servir sur les pas du Christ : « Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir » disait-il à ses apôtres. Ce service mérite d’être soutenu, aidé, encouragé y compris matériellement. Un prêtre a besoin de se nourrir, de se soigner, de payer son loyer. L'aider, c'est nous aider nous-mêmes. Un retour sur investissement spirituel, pourrait-on dire !

 

Voilà pourquoi nous vous proposons d’apporter votre aide, même modeste, à Mgr Jacques Masson, qui en a besoin, qui nous aide lui-même depuis déjà quelques années sur Hermas.info, nous encourage, nous rappelle à la prière, à l’émerveillement devant les grandeurs de l’Eglise, à la fidélité à ses enseignements, à la réception de ses richesses, liturgiques ou priantes, et qui nous soutient de sa propre prière quotidienne et de son exemple, que les tourmentes du temps, avec l’aide de Dieu, n’ont pas fait fléchir.

 

Cette aide, vous pouvez la lui apporter en lui adressant un chèque, au nom de Mgr Jacques Masson, à l’adresse suivante :

 

Monseigneur Jacques MASSON

Chez M. et Mme Denis MASSON

7 rue Victor Henry

54136 BOUXIERES AUX DAMES

 

Un immense merci à vous pour lui en ce temps de l’Avent, à l’approche de Noël !

L'Equipe d'Hermas.info

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